Le projet du parking Silo à Angers, vraiment une bonne idée ?
Depuis quelques semaines, au sein de la...
La décision entre rénover un bien existant ou construire une nouvelle maison à Angers en 2024 est un dilemme fréquent pour les futurs propriétaires. Alors que le marché immobilier angevin connaît des fluctuations, ces deux options offrent des avantages et des inconvénients distincts. Si la construction neuve permet d’adopter des normes modernes, la rénovation à Angers peut apporter des bénéfices immédiats, notamment en termes de coûts. Ainsi, il est nécessaire de bien évaluer les spécificités de chaque option pour prendre la décision la plus adaptée à son projet.
Angers, avec son château médiéval et sa douceur de vivre légendaire, attire de plus en plus de nouveaux habitants. Résultat en 2024 ? Le marché immobilier s’emballe. Selon les dernières données, le prix moyen dans l’ancien atteint 3 185 €/m². Mais attention, ce chiffre cache de grandes disparités.
Dans le quartier prisé de La Doutre, avec ses ruelles pavées et ses maisons à colombages, comptez plutôt 3 800 €/m². « C’est le prix à payer pour vivre dans un décor de carte postale, » nous confie Marie, agent immobilier sur la place Sainte-Croix. À l’opposé, le quartier Monplaisir, en pleine rénovation urbaine, offre des opportunités autour de 2 500 €/m². « C’est le moment d’investir ici, » assure Karim, habitant du quartier depuis 30 ans.
Envie de construire votre nid douillet ? Les terrains se font rares intra-muros, poussant les Angevins à regarder vers la périphérie. À Saint-Barthélemy-d’Anjou ou aux Ponts-de-Cé, comptez environ 1 900 €/m² pour faire construire, hors terrain. « Avec la hausse des matériaux, on frôle parfois les 2 200 €/m², » prévient Thomas, constructeur local.
Côté terrain, c’est la ruée vers Avrillé et sa ligne de tramway. Résultat : le m² s’y négocie autour de 300 €. Plus proche du centre, dans le quartier du Lac de Maine, les rares terrains disponibles grimpent à 450 €/m².
De plus, il est possible d’obtenir diverses aides financières pour alléger le coût des rénovations. Ces aides incitent de nombreux propriétaires à privilégier la rénovation plutôt que la construction neuve. Enfin, en réhabilitant un bien ancien, on peut souvent éviter certaines démarches administratives lourdes, telles que l’obtention d’un permis de construire, ce qui permet de gagner du temps et de réduire les coûts.
Dans le quartier étudiant de Belle-Beille, les petits appartements se refont une beauté pour 300 €/m² en moyenne. « Pour un 70 m², comptez environ 21 000 €, » explique Lucie, décoratrice d’intérieur. « C’est l’idéal pour les investisseurs qui veulent louer aux étudiants de l’université voisine. »
Dans le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin, les maisons des années 70 ont la cote. Pour les remettre au goût du jour et aux normes actuelles, prévoyez autour de 800 €/m². « Pour une maison de 100 m², ça représente un budget d’environ 80 000 €, » détaille Pierre, artisan local. « Mais ça vaut le coup, le quartier est en plein boom avec l’arrivée du tramway. »
Le quartier de la Cité, avec ses bâtisses séculaires, est le terrain de jeu des amoureux de vieilles pierres. Mais attention, rénover ici a un coût. « Comptez facilement 2 000 €/m², » prévient Sophie, architecte spécialisée dans le patrimoine. « Pour un hôtel particulier de 150 m², le budget peut grimper à 300 000 €. Mais le résultat est à la hauteur de l’investissement. »
Aux Justices, quartier familial en plein renouveau, une maison des années 60 de 100 m² est sur le marché à 250 000 € (2 500 €/m²). Laurent, artisan local, estime le coût d’une rénovation énergétique complète : « Comptez 80 000 € (800 €/m²) pour isoler, changer les fenêtres et installer une pompe à chaleur. Au total, vous en aurez pour 330 000 €. »
Pour une construction neuve de 100 m² dans le nouveau lotissement d’Écouflant, comptez 200 000 € pour la maison (2 000 €/m²) et 100 000 € pour un terrain de 400 m² (250 €/m²), soit un total de 300 000 €.
« Certes, la rénovation est un peu plus chère ici, » analyse Marie-Claire, conseillère en immobilier. « Mais vous gagnez en localisation, en superficie de terrain, et vous contribuez à la réduction de l’étalement urbain. Sans compter le charme de l’ancien que beaucoup recherchent. »
Au cœur de la Doutre, quartier historique d’Angers, un appartement ancien de 70 m² est en vente pour 245 000 € (3 500 €/m²). « C’est une belle opportunité, » explique Sarah, agent immobilier sur la place Sainte-Croix. « Avec une rénovation moyenne à 50 000 € (environ 700 €/m²), vous obtenez un bien de caractère pour 295 000 € au total. »
En comparaison, un appartement neuf de même surface dans le programme « Cours Saint-Laud », près de la gare, est proposé à 350 000 € (5 000 €/m²).
« Choisir l’ancien rénové dans la Doutre, c’est non seulement faire une économie de 55 000 €, mais c’est aussi s’offrir le charme des vieilles pierres et une localisation prisée, » souligne Sarah.
Ce cas concret démontre que la rénovation offre une solution plus accessible selon votre budget. De plus, l’impact environnemental d’une rénovation est souvent moindre que celui d’une construction neuve, en raison de la réutilisation des matériaux existants et de la limitation des travaux de démolition. Les économies réalisées sur les coûts de main-d’œuvre et de matériaux permettent de réorienter les fonds vers l’amélioration des performances énergétiques. Cela rend le logement plus confortable et économique sur le long terme.
Depuis quelques semaines, au sein de la...
Avec sa position géographique avantageuse et son...
Ovelia est un groupe qui propose des résidences...
À Durtal, dans le nord du Maine-et-Loire, un...