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Si vous n’étiez pas particulièrement passionné par la recherche dans le monde agricole et végétal, vous allez le devenir.
Nous avons rencontré Nathalie MANSION, assistante communication pour le centre Angers-Nantes de l’INRA qui nous a tout expliqué.
« Le centre angevin, a construit son identité en ciblant ses recherches sur deux thèmes principaux : la qualité et la gestion durable des productions agricoles. On parlera essentiellement du fruit, du végétal d’ornement et des semences. Les grandes cultures, comme le blé ou le maïs, sont traitées dans d’autres centres INRA parmi les 19 centres en France. Il y a souvent des collaborations entre instituts. Par exemple, le rosier est aussi bien traité à Angers qu’à Lyon sur des sujets complémentaires et en partenariat. »
« Sur le centre Angers-Nantes, on compte 1000 personnes environ (dont la moitié sur Angers), comprenant 500 titulaires INRA réparties dans onze unités de recherche et deux unités expérimentales. Parmi elles, Il existe l’IRHS (Institut de Recherche en Horticulture et Semences) qui regroupe à lui seul plus de 230 personnes qui travaillent sur trois axes :
« L’INRA s’est organisé avec l’Agrocampus Ouest et le GEVES pour proposer une visite globale. L’objectif premier, c’est de montrer la collaboration entre ces trois structures complémentaires. On permet la visite notamment des nouvelles unités expérimentales qui viennent de doubler de surface en novembre dernier.
En fait, l’objectif de l’INRA au travers de Made In Angers, c’est de permettre aux particuliers de comprendre les actions qui y sont menées. Nous présentons également aux jeunes les différents métiers à la fois dans et autour de la recherche. »
Durant notre visite, nous avons évoqué la journée type d’une équipe de recherche qui étudie sur le sujet de la maladie de la tâche noire du rosier.
« Nous avons mis en culture des souches de champignons qui s’attaquent aux rosiers provenant de différents endroits en France et à l’étranger. On souhaite trouver des différences et des similitudes entre toutes ces souches au niveau de leur ADN. En fait, nous savons que ces souches proviennent du même champignon donc elles portent le même nom, mais nous cherchons à détecter des particularités qui nous permettent de les classer par groupes. Ensuite nous croisons ces groupes avec leur virulence et la façon dont les plantes sont attaquées afin de cibler des faiblesses que nous pourrions contrer. »
L’objectif, c’est bien sûr de trouver des solutions pour lutter contre cette maladie.
L’équipe d’Angers Actu recommande chaleureusement cette visite à la découverte du végétal par le biais d’intervenants passionnés par leur métier.
Vous trouverez ici prochainement l’interview de Bruno LE CAM, Directeur de recherche général à l’Institut de Recherche en Horticulture et Semences. Il nous parlera des études en cours sur la maladie de la pomme : La Tavelure.
Pour plus d’informations : www.angers-nantes.inra.fr
Tags: made in angers
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